Mon histoire a commencé en 1996, lors d’une simple visite médicale à l’école, où l’on m’annonce que j’ai beaucoup trop de tension. Mes parents et moi n’y portions pas trop d’attention car comme beaucoup de gens le simple fait d’une visite fait peur et augmente la tension. En 1997 même chose toujours trop de tension et là nous nous inquiétons un peu plus, les médecins me posent des questions et le centre pms fait parvenir les résultats à notre médecin traitant.

Je dois voir un cardiologue qui lui ne trouve rien ! On me fait aller au centre médical de Wavre passer une échographie où le médecin approfondit son examen, il pense savoir ce

que j’ai et 1 semaine plus tard il me fait faire une résonance magnétique à la clinique St Pierre d’Ottignies ou effectivement, il avait raison, il diagnostic un rétrécissement de l’aorte, c’était en octobre 1998 ! Mais pendant ce temps mon état s’était aggraver, je me sentais très fatiguée, j’étais très vite essoufflée, je ne sentais plus mes jambes, car ma tension était de 8 dans les jambes et 22 pour le haut du corps, et souvent dans les couloirs de l’école je demandais à mon amie de me tenir pour ne pas tomber. Et puis un lundi de fin octobre 1998 le téléphone sonne c’était mon médecin traitant comme quoi mon cas était plus grave et que je devais rentrer d’urgence a l’UCL nous étions paniqués, je pleure mais il faut y aller !
Mon arrivée à l’hôpital se passe bien je suis en pédiatrie et les infirmières nous expliquent ce qui va se passer, les jours passent et voici arriver vendredi le jour de mon opération, je vais subir une coarctation de l’aorte. Les médecins me rassurent et tout ce passe bien, je me réveille aux soins

intensifs avec mes parents à mes cotes et le dimanche soir on me remonte en chambre, pendant la semaine on me fait passer encore quelques examens mais apparemment tout se passe pour le mieux donc le samedi matin je peux quitter l’hôpital mais actuellement je dois toujours effectuer des visites de contrôles et tout va toujours très bien. J’ai aujourd’hui 22ans et le 1er octobre je vais être maman d’une petite fille, le fruit du bonheur pour son papa et moi.

Aujourd’hui je tiens à remercier tout le monde : le docteur Ovaert, le professeur Sluysmans, toute l’équipe des infirmières de pédiatrie et des soins intensifs, mon médecin traitant ainsi que mes parents qui m’ont énormément soutenue.

J’espère que mon témoignage pourra aider d’autres parents et leur dire de ne pas baisser les bras mais au contraire d’être fort pour leur petit cœur tant aimé.

Caroline B.
1370 Jodoigne

(2005)