Vive les vacances !
Avant d’envisager des vacances dans des contrées lointaines, parlez-en à votre cardiologue. Si nécessaire, il vous communiquera les noms des cardiologues et hôpitaux de la région, spécialisés dans les cardiopathies congénitales.
Même sans cela, il est toujours utile de se renseigner sur la qualité des soins prodigués là où vous comptez séjourner, de même qu’auprès de votre mutuelle.
Le soleil, vital pour nos têtes blondes
La lumière est indispensable pour la santé. Les rayons UV permettent au corps de fabriquer de la vitamine D et donc de développer une ossature solide. Une demi-heure de lumière solaire par jour est déjà suffisante.
Les enfants ayant des problèmes cardiaques peuvent habituellement s’exposer au soleil. Attention toutefois aux contre-indications médicamenteuses. Certains médicaments ne font pas bon ménage avec le soleil. Parlez-en à votre cardiologue avant.
Les bons conseils habituels
Dans votre valise, prévoyez
- un résumé du dossier médical et le carnet ONE ;
- une copie de l’ordonnance mentionnant le traitement ;
- les médicaments en suffisance, dans leur boîte d’origine ;
- la carte de prophylaxie de l’endocardite infectieuse (uniquement si l’enfant est concerné) ;
- si nécessaire, les adresses des centres spécialisés à proximité du lieu de séjour ;
- les documents fournis par la mutuelle et/ou l’assistance à l’étranger.
En avion
Les avions des vols longs courriers sont pressurisés. Ils sont généralement permis aux patients ayant une cardiopathie congénitale, même sévère. Demandez malgré tout conseil à votre cardiologue avant de réserver un vol.
Pensez à régulièrement les hydrater et à les garder assis durant tout le vol. Et prévoyez de quoi les occuper… De tels vols sont souvent pénibles à vivre pour les enfants en bas âge (distraction, endormissement difficile, etc.).
A la montagne
Pour la plupart des enfants nés avec une cardiopathie, l’altitude n’est pas une contre-indication. La prudence s’impose pour ceux présentant une hypertension pulmonaire ou une pathologie complexe avec cyanose. Dans ces cas précis, l’altitude maximale tolérée est de 1500 mètres. Mais elle peut être adaptée à la pathologie de l’enfant.